Grosses tensions chez les Bleus révélées !

L’Euro 2012 laisse un souvenir forcément amer à Samir Nasri.
Conséquence des vives polémiques qui ont émaillé ses trois semaines
de compétition, à l’instar de son altercation avec un journaliste
après l’élimination en quarts de finale face à l’Espagne. Une
séquence qui lui vaudra trois matches de suspension.

Le meneur de jeu était visiblement sur les nerfs en Ukraine.
Mais à l’en croire, le groupe était en proie au chaos. De quoi
expliquer la défaite surprise concédée face à la Suède lors de la
phase de groupe qui condamna les hommes de Laurent Blanc à
affronter l’épouvantail espagnol en quarts de finale.

« Ce match contre la Suède, on ne pouvait pas le
gagner », a-t-il ainsi assuré lors de son passage au
micro de RMC, mercredi, à l’occasion de la diffusion ce dimanche du
documentaire « Samir Nasri: Rebelle » sur Canal+.
« Contre la Suède, on perd mais dans le groupe, c’est le
feu, c’est le bordel, a-t-il lancé. La journée du match de la
Suède, c’est un bordel complet pour des tensions entre les joueurs,
les femmes qui arrivent… À la fin du match, il y a des incidents
dans le vestiaire, pas physique mais par la parole. »

Le divorce est consommé

« Je demande à Laurent Blanc de faire une réunion avec
tous les joueurs pour calmer la chose parce qu’on a un quart de
finale qui arrive, a-t-il poursuivi. Tout le monde était à
droite et à gauche et tout le monde ne pensait pas au
match. » Cet Euro provoquera une cassure pour Samir
Nasri. A tel point qu’il refusera même de venir en sélection alors
que les Bleus s’apprêtent à partir en tournée à l’été 2013.

« Didier Deschamps m’appelle pour la tournée en
Amérique du Sud, je refuse de la faire. Je dis que je suis blessé
alors que je n’ai rien du tout mais je ne veux pas la faire »,
a-t-il expliqué, ajoutant : « Je reviens petit à
petit en équipe de France parce que je suis sélectionné mais ma
tête n’est plus là car tous mes faits et gestes sont épiés. On
regarde tous mes comportements et ça ne me plaît pas. »

Didier Deschamps sonnera la fin de son aventure en bleu en ne le
sélectionnant pas pour la Coupe du monde 2014, expliquant qu’il
s’accommodait mal d’un statut de remplaçant. « Si tu es
dans un groupe et que tu pars pour une aventure pendant un mois,
pas de problème à partir du moment où la concurrence est loyale et
que si à l’entraînement je montre que je mérite de jouer, je
l’accepte, a-t-il assuré. Quand tu es sélectionneur, tu
dois savoir gérer un groupe et tu fais tes choix. Il a décidé que
peut-être j’allais être un problème dans son groupe.
»