23 August 2025 14:18

Djokovic mécontent

Absent des courts depuis
Wimbledon, Novak Djokovic a expliqué lors de sa conférence de
presse qu’il n’appréciait pas le nouveau format des Masters 1000,
dont la plupart se déroulent désormais sur douze
jours.

Dimanche soir, Novak Djokovic entamera sa quête d’un 25e tournoi
du Grand Chelem face à l’Américain Learner Tien au premier tour de
l’US Open. Le joueur de 38 ans fera son retour à la compétition
pour la première fois depuis Wimbledon, après avoir manqué les deux
traditionnels Masters 1000 de l’été (Canada et Cincinnati), alors
qu’il n’était pourtant pas blessé. Cela avait déjà été le cas l’an
passé, mais le Serbe avait décroché le titre olympique à Paris et
avait pris le temps de digérer. Cette année, c’est volontairement
qu’il a choisi de ne pas disputer ces deux gros tournois, dont il
n’apprécie pas le nouveau format, désormais sur douze jours.

« Je voulais passer plus de temps avec ma famille. Je pense que
j’ai gagné le droit, le luxe de choisir les tournois que je veux
disputer, a expliqué le quadruple vainqueur de l’US Open lors de sa
conférence de presse d’avant-tournoi. Pour être franc, je
n’apprécie plus. C’est beaucoup trop long pour moi. Je me concentre
avant tout sur les Grand Chelem. Je n’ai pas vraiment d’autre
calendrier (que ces quatre tournois, ndlr). J’aimerais bien
disputer davantage d’autres tournois. Mais actuellement, on a pour
ainsi dire douze Grand Chelems par an. Les Grand Chelems durent
deux semaines et sept des neuf Masters 1000 presque deux semaines
aussi. »

Un retour en arrière
impossible

Une déclaration qui intervient quelques jours après celle du
président de l’ATP, qui se félicitait de voir la majeure partie des
Masters 1000 se jouer sur douze jours. « Le passage à un format de
douze jours a donné aux tournois le temps, la stabilité et la
confiance nécessaires pour voir plus grand, et ce qui se passe à
Cincinnati en est un parfait exemple », disait Andrea
Gaudenzi, se félicitant de l’augmentation des revenus pour les
tournois, et donc pour les joueurs. A ce jour, seuls les Masters
1000 de Monte-Carlo et de Paris se jouent sur huit jours, et Novak
Djokovic sait qu’un retour en arrière est impossible.

« Les contrats sont solidement ficelés. D’après ce que j’ai
compris, ils ont été signés pour 30 ans. Je soutiens (les joueurs
qui se plaignent), mais quand ils auraient dû s’activer, à l’époque
des négociations et des prises de décisions, les joueurs n’ont pas
assez participé aux débats », regrette le n°7 mondial. Le
verra-t-on à Shanghai, prochain Masters 1000 au programme ? Pas
sûr…

Author