Rami, la réponse aux accusations

Adil Rami, au même titre que
Bradley Barcola ou Pierre-Emerick Aubameyang, est un peu dans
l’oeil du cyclone ces derniers jours, en raison de ses liens avec
le streamer décédé Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven,
et particulièrement avec les associés du défunt, auxquels la
justice s’intéresse particulièrement. Plus tôt dans la semaine, le
champion du monde 2018 avait appris en direct, pendant son propre
live, le décès de Pormanove, en contactant directement l’un des
associés de ce dernier.

Des images montrent Rami en
compagnie du collectif, notamment en mars 2024, prodiguant des
conseils à une personne en situation de handicap : « Tu
t’approches de lui et, d’un coup, bam, mets-lui des crochets…
». Face à la polémique, ses avocats ont publié un communiqué
relayé par L’Équipe. « Attaché aux valeurs de respect et de
bienveillance, Adil Rami vouait une affection particulière à
Monsieur Raphaël Graven… Ses pensées émues vont aujourd’hui à
Monsieur Graven et à sa famille, à qui il adresse ses sincères
condoléances. »

Pas de suspension pour le moment

Ce communiqué insiste sur la
dimension humaine de leur relation, fondée sur une passion commune
pour les jeux vidéo, sans aucune intention de cautionner les
contenus violents ou humiliants diffusés sur le stream. Pour
l’heure, la présence de l’ancien défenseur du LOSC et de
l’Olympique de Marseille sur la chaîne Ligue 1+, dont il est l’un
des nouveaux consultants, n’est pas remise en cause .

Si l’affaire suscite émotion et
interrogation, notamment quant à la responsabilité des
personnalités publiques vis-à-vis des contenus sur la toile, elle
laisse pour l’instant Adil Rami libre de continuer son rôle de
consultant médiatique dans l’attente du dénouement des
investigations.