Sinner se sent mieux

Alors qu’il reste sur un abandon
en finale du Masters 1000 de Cincinnati, Jannik Sinner a assuré en
conférence de presse qu’il se sentait mieux, même s’il n’abordera
pas l’US Open au meilleur de sa forme.
Jannik Sinner sera bien là . Après son abandon
en finale du Masters 1000 de Cincinnati contre Carlos Alcaraz, le
numéro 1 mondial s’est présenté face à la presse à deux jours de
l’ouverture de l’US Open. Interrogé sur l’origine du mal qui l’a
contraint à jeter l’éponge dans l’Ohio, le natif de San Candido a
évoqué un « virus » dont il n’a pas été la seule victime.
« D’autres joueurs l’ont aussi attrapé », a
ainsi déclaré le tenant du titre à Flushing Meadows. Néanmoins, le
Transalpin a affirmé être en meilleure forme à l’approche de la
dernière levée du Grand Chelem en 2025. « J’ai pris du
repos et je suis presque guéri, je devrais être prêt pour le début
du tournoi », a-t-il déclaré dans des propos recueillis
par l’AFP.
Néanmoins, il concède qu’il ne sera à « 100% » pour son entrée
en lice face au 87eme joueur au classement ATP, le Tchèque Vit
Kopriva. Alors qu’il a vite balayé les questions concernant le
retour à ses côtés du préparateur physique Umberto Ferrara,
assurant avoir « tout dit dans le communiqué » concernant ce
rapprochement.
Sinner ne se focalise pas sur
Alcaraz
Il a toutefois ajouté ne pas vouloir « faire davantage de
commentaires » et affirmer que « le sujet est clos »,
Jannik Sinner s’est montré plus prolixe au sujet de sa
rivalité avec Carlos Alcaraz, qu’il considère volontiers comme «
bonne pour le tennis ». Néanmoins, il assure que cette
édition 2025 de l’US Open ne se résumera pas à leur duel attendu en
finale le 8 septembre prochain. « Pour le moment, Carlos et moi, on
se partage les gros trophées, mais les choses peuvent évoluer, a
lancé le numéro 1 mondial face aux journalistes. Si nous ne
continuons pas à nous améliorer, d’autres joueurs nous
rattraperont, c’est juste une question de temps. »
Ne cachant pas que l’Espagnol et lui ont « des styles de jeu
différents » mais également qu’ils agissent « différemment sur le
court et en dehors », Jannik Sinner estime que ces différences
rendent cette rivalité « intéressante ». Enfin, évoquant les
potentiels points communs entre eux, le Transalpin n’en voit qu’un
seul. « Nous nous entraînons dur tous les deux »,
a-t-il conclu dans un sourire. Il reste maintenant à voir comment
le tournoi va se dérouler en vue d’une troisième finale en Grand
Chelem consécutive entre eux.
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