23 August 2025 00:08

Sinner se sent mieux

Alors qu’il reste sur un abandon
en finale du Masters 1000 de Cincinnati, Jannik Sinner a assuré en
conférence de presse qu’il se sentait mieux, même s’il n’abordera
pas l’US Open au meilleur de sa forme.

Jannik Sinner sera bien là. Après son abandon
en finale du Masters 1000 de Cincinnati contre Carlos Alcaraz, le
numéro 1 mondial s’est présenté face à la presse à deux jours de
l’ouverture de l’US Open. Interrogé sur l’origine du mal qui l’a
contraint à jeter l’éponge dans l’Ohio, le natif de San Candido a
évoqué un « virus » dont il n’a pas été la seule victime.

« D’autres joueurs l’ont aussi attrapé », a
ainsi déclaré le tenant du titre à Flushing Meadows. Néanmoins, le
Transalpin a affirmé être en meilleure forme à l’approche de la
dernière levée du Grand Chelem en 2025. « J’ai pris du
repos et je suis presque guéri, je devrais être prêt pour le début
du tournoi
», a-t-il déclaré dans des propos recueillis
par l’AFP.

Néanmoins, il concède qu’il ne sera à « 100% » pour son entrée
en lice face au 87eme joueur au classement ATP, le Tchèque Vit
Kopriva. Alors qu’il a vite balayé les questions concernant le
retour à ses côtés du préparateur physique Umberto Ferrara,
assurant avoir « tout dit dans le communiqué » concernant ce
rapprochement.

Sinner ne se focalise pas sur
Alcaraz

Il a toutefois ajouté ne pas vouloir « faire davantage de
commentaires » et affirmer que « le sujet est clos »,
Jannik Sinner s’est montré plus prolixe au sujet de sa
rivalité avec Carlos Alcaraz, qu’il considère volontiers comme «
bonne pour le tennis »
. Néanmoins, il assure que cette
édition 2025 de l’US Open ne se résumera pas à leur duel attendu en
finale le 8 septembre prochain. « Pour le moment, Carlos et moi, on
se partage les gros trophées, mais les choses peuvent évoluer, a
lancé le numéro 1 mondial face aux journalistes. Si nous ne
continuons pas à nous améliorer, d’autres joueurs nous
rattraperont, c’est juste une question de temps
. »

Ne cachant pas que l’Espagnol et lui ont « des styles de jeu
différents » mais également qu’ils agissent « différemment sur le
court et en dehors », Jannik Sinner estime que ces différences
rendent cette rivalité « intéressante ». Enfin, évoquant les
potentiels points communs entre eux, le Transalpin n’en voit qu’un
seul. « Nous nous entraînons dur tous les deux »,
a-t-il conclu dans un sourire. Il reste maintenant à voir comment
le tournoi va se dérouler en vue d’une troisième finale en Grand
Chelem consécutive entre eux.

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