La face sombre de Kvaratskhelia

Le PSG a mis la main sur une très
bonne pioche cet hiver en la personne de Khvicha Kvaratskhelia. Un
joueur qui a laissé un souvenir amer du côté
de Naples.
Le 17 janvier dernier, le PSG concluait un deal des plus
importants dans la perspective de sa seconde moitié de
saison, en enregistrant l’engagement pour quatre ans et demi de
Khvicha Kvaratskhelia, la star du Napoli. Cela contre une indemnité
de transfert de 70 millions d’euros.
La suite a évidemment donné raison à la direction parisienne,
qui a enrôlé là un renfort précieux à l’offensive, mais également
un premier défenseur acharné qui n’avait que rarement montré cette
facette de son talent par le passé à Naples ou avec la sélection
géorgienne.
Naples n’a toujours pas digéré
Immanquablement, la perte d’un tel élément n’a pas été sans
émotion et sentiments contraires du côté de la Campanie. Sept mois
après ce retentissant transfert, le président Aurelio De Laurentiis
ainsi ne cache pas son amertume dans un entretien accordé au
Corriere della Sera.
« Après la première et formidable saison du Géorgien,
on s’est immédiatement concentrés sur le renouvellement de son
contrat, en améliorant son salaire avec une offre très importante,
parce qu’il était évident qu’un salaire trop bas allait attirer la
moitié du monde capable de lui faire un pont d’or », se
remémore le pugnace dirigeant napolitain.
Kvaratskhelia, un agent très influent
Un patron réputé pour son intransigeance dans les affaires qui
estime avoir été contraint toutefois dans l’opération conclue avec
le PSG. « J’ai dû vendre Kvaratskhelia parce que son agent
a menacé d’invoquer l’article 17 (un article du code de la
FIFA relatif au statut et transfert du joueur qui a été modifié
dernièrement afin de garantir davantage de liberté de mouvement aux
footballeurs, ndlr). »
« Son agent, Mamuka Jugeli, avait d’autres plans pour
lui-même et le joueur. Il voulait obtenir une grosse commision d’un
autre club, en plus d’un salaire à deux chiffres (en millions
d’euros, ndlr) pour Kvara. » A Paris, l’ailier
géorgien en effet a vu son salaire passer de 1,8 à 10,8 millions
d’euros annuels.
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