Lewis Hamilton se sent “détruit”, lourdes accusations contre Ferrari

Un ancien pilote Ferrari a fait
des révélations sur les dessous de l’arrivée de Lewis Hamilton au
sein de la Scuderia.
Le soufflet est vite retombé. L’arrivée en début d’année de
Lewis Hamilton chez Ferrari avait suscité une grande excitation
parmi les tifosi. Mais quelques mois plus tard, c’est la déception
qui prédomine. Il faut dire qu’après quatorze courses, le
Britannique, en grande difficulté avec sa monoplace, n’a toujours
pas réussi à décrocher le moindre podium.
Alors que le mariage entre le septuple champion du monde et la
mythique écurie italienne est en train de tourner au fiasco, Arturo
Merzario, pilote pour la Scuderia en 1973, a fait des révélations
fracassantes sur le climat qui règne du côté de Maranello.
« À mon avis, l’arrivée d’Hamilton était une opération
commerciale. À ma connaissance, 90 % des employés n’ont pas
approuvé cette décision », déclare le Transalpin dans les
colonnes de La Gazzetta dello Sport. « Quand un pilote
ne se sent pas valorisé ou intégré au groupe, il perd sa
motivation. Pourquoi se donner à fond pour gagner trois dixièmes de
seconde alors qu’on ne peut pas descendre de la troisième ligne
? », ajoute l’Italien.
« S’il voulait partir, il trouverait une autre équipe
»
Malgré tout, Arturo Merzario n’enterre pas définitivement le
pilote de 40 ans. « Ce n’est pas fini. Il attend la bonne
occasion. Il ne prendra des risques que lorsque ce sera nécessaire,
pas pour la huitième place. D’ailleurs, s’il voulait partir, il
trouverait une autre équipe », estime-t-il.
Après son élimination dès la Q2 lors du Grand Prix de Hongrie,
pendant que son coéquipier Charles Leclerc réalisait la pole
position, Lewis Hamilton n’a pas caché son agacement,
allant même jusqu’à inviter Ferrari à le remplacer.
 « La voiture est en pole, donc le problème, c’est
clairement moi. Il faudrait peut-être que Ferrari change de pilote.
Je ne sers à rien… », avait-il lancé totalement désabusé.
« Ces déclarations me semblaient un peu ironiques,
analyse Merzario. Mais bien sûr, cette position est
inacceptable pour un septuple champion du monde. Je pense que Lewis
se sent comme quelqu’un qui a été détruit par Ferrari. »
Ambiance.
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