OM, et maintenant De Zerbi ?

L’affaire Rabiot n’en finit plus de rebondir au gré des révélations. D’une simple soufflante dans le vestiaire après la défaite de l’OM à Rennes en ouverture de championnat (0-1), l’histoire a pris d’énormes proportions tandis que des violences entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe étaient par ailleurs rapportées. D’aucuns impliquant désormais Roberto De Zerbi dans ce pitoyable décor.

Des bruits de couloir ces dernières heures à Marseille font état du rôle joué par le bouillant technicien italien dans la catastrophe observée au Roazhon Park vendredi dernier. Le stratège olympien aurait lui-même mis le feu aux poudres en ciblant Adrien Rabiot après avoir fait son fameux laïus sur les attributs masculins de chacun. Vexé, l’ancien Turinois n’en aurait été que plus agressif à l’encontre de Jonathan Rowe.

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« C’était quelque chose d’inouï, de violent, de très agressif et qui a dépassé toutes les limites. Roberto De Zerbi entraîne depuis 13 ans, Medhi Benatia est dans le football de haut niveau depuis qu’il a 22 ans, moi j’ai commencé dans le football professionnel il y a 20 ans. Je crois qu’on a assez d’expérience tous les trois pour dire que jamais on n’avait vu une telle chose dans un vestiaire », témoigne ce mercredi Pablo Longoria, le président de l’OM.

Le vestiaire de l’OM sous le choc

Et d’ajouter: « Sincèrement, en tant que club, on subit la situation. On est victime d’une situation, une bagarre sans limite, d’un évènement d’une violence extrême, quelque chose d’inouï. C’est une décision qui protège l’institution, qui protège la saison ». Une sortie médiatique qui contraste avec la communication initialement émise par la direction phocéenne quant au « manque d’implication » d’Adrien Rabiot pour justifier sa mise au ban.

Les échanges, au-delà de l’altercation Rabiot-Rowe, auraient été si virulents dans le vestiaire marseillais que le malaise du jeune Darryl Bakola n’en serait pas un. La rumeur en interne évoque un mauvais coup reçu par le prometteur milieu de terrain de l’OM. Un élément qui explique en partie l’état de choc global de l’effectif et la posture des plus fermes des dirigeants phocéens.