Franck Haise et Nice, catastrophe en vue ?
Après l’élimination en Ligue des
champions, la situation de l’OGC Nice est alarmante. Franck Haise
fait un constat assez terrible.
La saison débute ce week-end pour 16 des 18 clubs de Ligue 1.
Les deux exceptions sont le Paris Saint-Germain, qui s’est offert
un trophée supplémentaire avec la Supercoupe d’Europe, et l’OGC
Nice. Pour les Aiglons, surclassés par Benfica (2-0, 2-0) en tour
préliminaire de Ligue des champions, c’est la soupe à la grimace,
et Franck Haise n’est clairement pas optimiste avant d’affronter
Toulouse ce samedi.
« Est-ce qu’on est en mesure de tenir les objectifs du
club cette saison ? Aujourd’hui, non ! Il faut être clair, a
répondu le coach azuréen en conférence de presse, relaye l’AFP.
Je l’ai dit à la direction : être dans les sept premiers et
performant en Ligue Europa n’est pas possible actuellement.
J’espère pouvoir dire l’inverse dans trois
semaines. »
Que fait Ineos ?
Franck Haise attend du renfort sur le mercato. Nice a finalisé
l’arrivée de l’ancien Lensois Salis Abdul Samed, et attend
l’attaquant Odsonne Edouard. Il en faudra plus, car la situation du
Gym est précaire.
« Outre les absents de la saison
dernière (Ndayishimiye, Abdelmonem, Ndombélé), je ne m’attendais
pas que d’autres reprennent blessés (Diop, Abdi, Bombito). En plus,
trois nouveaux joueurs ont été touchés (Cho, Sanson, Dante), et
certaines arrivées n’ont pu se finaliser (Camara,
Königsdörffer), résume le technicien, qui a dû composer avec
un groupe amoindri à Lisbonne. C’est factuel : huit blessés,
Boudaoui malade, Rosario en partance. Il n’était pas prévu que
Coulibaly (16 ans, ndlr) et trois jeunes défenseurs centraux, dont
deux recrues, soient titulaires. Pas pensable que Moffi soit la
seule possibilité en pointe, avec le jeune Nguene. Je débute ma 23e
année d’entraîneur. Je me suis toujours adapté. A Nice, je m’adapte
beaucoup. »
Franck Haise a débarqué dans
un club où les moyens ne sont pas aussi importants que ce qui était
imaginé lorsqu’Ineos a débarqué. Mais l’ancien coach de Lens ne
tombe pas de tenues. « Je suis honnête : je savais que ce
n’était plus le projet qu’on m’avait présenté deux ans auparavant.
Je suis venu en connaissance de cause », explique-t-il,
en refusant de tirer à boulets rouges sur Ineos. « Ce
n’est pas mon rôle. Je respecte leur travail et l’aide qu’ils
apportent au club, même si certains peuvent estimer que ce n’est
pas suffisant. » Ils sont assez nombreux…
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