Marion Rousse, la décision est prise !

Ravie de l’engouement autour du
Tour de France Femmes, dont elle est la directrice, Marion Rousse a
tranché pour l’avenir de la course.
Ce Tour
de France Femmes, remporté dimanche par Pauline Ferrand-Prévot,
pourrait marquer un tournant majeur pour le cyclisme féminin. Si la
victoire d’une coureuse tricolore a forcément eu un impact positif
sur l’exposition de la course, Marion Rousse voit beaucoup d’autres
raisons de se réjouir du succès de cette édition 2025.
« On a trouvé la bonne formule, les sponsors nous
accompagnent. En termes d’audience, c’est juste incroyable,
honnêtement c’est fou. L’abondance sur les routes, c’est
exceptionnel. Donc on est sur la bonne voie mais on ne se met pas
de limites, pas de barrières », confie la directrice de
l’épreuve (33 ans), interrogée par Le Tour de Sully.
Faut-il comprendre que la Grande Boucle, qui comptait là neuf
étapes, pourrait s’allonger ou connaître d’autres changements
importants à l’avenir ? « On va évoluer, mais en
fonction de l’évolution du cyclisme féminin, répond la
consultante de France Télévisions. On va voir comment le haut
niveau est de plus en plus homogène. »
Marion Rousse tranche, « ça ne serait pas
cohérent »
« Ça ne sert à rien de faire tout de suite deux ou
trois semaines de course si au bout de dix jours il y a des écarts
de dix minutes entre les filles. Ça ne serait pas
cohérent », ajoute-t-elle, pas spécialement emballée non
plus par l’idée de s’émanciper du Tour de France masculin en créant
par exemple un nouveau maillot distinctif.
« Non, parce qu’on a justement réussi ce pari fou que
les gens, le grand public, ne fassent plus de différence entre le
Tour Hommes et le Tour Femmes, et que ce soit ‘le’ Tour de
France, explique la compagne de Julian Alaphilippe. Et
pour moi, avoir les mêmes codes, c’est primordial parce que les
gens sont tellement familiarisés avec ça… »
« Le Tour, ça existe depuis plus de 100 ans, ça fait
partie de notre histoire, du patrimoine de la France. Donc non,
c’est bien de garder les mêmes codes et de les retranscrire au
cyclisme féminin en ayant chacun ses dates, mais par contre, que ce
soit le même public qui soit au rendez-vous », conclut
Marion Rousse.
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