La famille Narjissi attendait cela depuis un an

Un an après la disparition
tragique de Medhi Narjissi lors d’une sortie sur une plage
sud-africaine avec l’équipe de France U18, la famille du jeune
rugbyman décédé s’est rendue ce jeudi sur les lieux du drame pour
s’y recueillir et rendre un dernier hommage à leur fils. Lors de
cette cérémonie silencieuse, une plaque a été posée par son père
Jalil.
Le 7 août 2024, Medhi Narjissi, âgé de 17 ans, disparaissait sur
la plage sud-africaine de Dias Beach, au Cap de Bonne Espérance,
connue pour être l’une des plus dangereuses de la planète, après
avoir été emporté par une vague. Un an jour pour jour après ce
drame survenu lors d’une séance de récupération de l’équipe de
France U18, sa famille s’est rendue sur les lieux pour se
recueillir en mémoire du jeune demi de mêlée du Stade Toulousain et
des Bleuets tragiquement disparu sous les yeux de ses coéquipiers
et du staff et lui rendre un ultime hommage.
Une cérémonie silencieuse s’est tenue ce jeudi sur cette plage
de Dias Beach. Étaient présents Jalil Narjissi, le père du jeune
rugbyman décédé, Valérie, sa mère, ainsi que sa soeur Inès, elle
aussi du déplacement de la famille Narjissi ce jeudi en Afrique du
Sud. Au cours de ce moment de recueillement, une plaque
commémorative comportant deux photos de Mehdi Narjissi – une de son
visage, tout sourire, et une du joueur en action ballon en main – a
été posée sur un banc (où ont également été déposées plusieurs
gerbes de fleurs lors de cette cérémonie) juste au début d’un
sentier qui donne accès à la centaine de marches menant à cette
plage de Dias Beach.
Jalil Narjissi: « Il
faudra qu’ils disent la vérité »
La famille Narjissi, qui attend toujours des réponses à ses
questions au même titre que des responsables, n’avait évidemment
souhaité la présence d’aucun membre de la Fédération française de
rugby, qu’elle a l’intention de suivre en justice.
« A part le Stade Toulousain, qui est extraordinaire (NDLR
: C’est une cagnotte mise en ligne par le club toulousain qui a
permis à la famille de faire le voyage en Afrique du Sud), on est
tout seuls. La Fédération n’est pas là . Lorsque j’ai dit à la radio
que nous partions en Afrique du Sud pour rendre un hommage à Medhi,
ils se sont réveillés et nous ont proposé de payer le voyage. On a
tout fait tout seuls, avec l’aide du consul et de la vice-consul
présents là -bas. C’est une zone protégée, il a fallu négocier six
mois pour avoir l’autorisation d’installer une stèle. Ils se
réveillent parce que je parle à la radio. Mais ils croient quoi
? », avait encore pesté récemment (dans L’Equipe)
Jalil Narjissi, déterminé à faire la lumière sur les circonstances
de la disparition de son fils. « Il faudra qu’ils disent la
vérité, parce que nous, on ne lâchera pas. »
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