Deux sur quatre pour les Bleus

Fortunes diverses pour nos
premiers Français en lice ce jeudi au Masters 1000 de Cincinnati.
Si Benjamin Bonzi et Arthur Rinderknech ont validé leur billet pour
le 2e tour, Hugo Gaston et Giovanni Mpetshi Perricard, eux, se sont
fait sortir d’entrée.
Deux sur quatre pour les premiers Bleus en lice à Cincinnati.
Benjamin Bonzi, Arthur Rinderknech, Hugo Gaston et Giovanni Mpetshi
Perricard ont lancé les hostilités côté français ce jeudi lors du
Masters 1000 de l’Ohio qui sert de dernière préparation pour l’US
Open. Bonzi et Rinderknech se sont qualifiés, tandis que Gaston et
Mpetshi Perricard ont pris la porte. Le Varois, premier de nos
représentants au programme du jour à défendre ses chances, face à
Nuno Borges, n’a laissé aucune chance au Portugais qui avait créé
la sensation lors du dernier Roland-Garros en jouant un vilain tour
à Casper Ruud.
Récompensé en deux sets à sens unique (6-3, 6-3) de sa nette
domination dans cette partie face au 42e mondial, Rinderknech, 64e
au classement, sera opposé au prochain tour au… Norvégien. Bonzi,
lui, aura droit à un nouveau match contre un Italien. Il faut
espérer pour le Gardois désormais pris en main par Nicolas Mahut
qu’il connaîtra le même sort contre Lorenzo Musetti (n°8) que
contre Matteo Arnaldi ce jeudi. L’ancien protégé de Lionel Zimbler,
qui restait sur trois défaites de rang et n’avait toujours pas
gagné lors de cette tournée américaine, a dû batailler jusqu’au
dernier point face au 41e mondial, qui avait d’ailleurs remporté
(au jeu décisif) la première manche. Jamais breaké dans cette
rencontre, le 66e au classement a eu le dernier mot (6-7, 6-3, 6-4)
après trois heures de jeu et un duel extrêmement serré.
Mpetshi Perricard balayé
par le 168e mondial !
Hugo Gaston n’a pas connu la même réussite face à Roberto
Carballes Baena. Le Toulousain était revenu de loin en obtenant le
droit de disputer un troisième set alors qu’il avait été mené 6-4,
5-3 par l’Espagnol. Ce dernier a malheureusement dicté de nouveau
sa loi au Français dans la dernière manche (6-4, 5-7, 6-3).
Giovanni Mpetshi-Perricard, de son côté, n’a pas existé face à
Coleman Wong. Le Chinois, pourtant issu des qualifications et 168e
dans la hiérarchie, n’a fait qu’une bouchée (6-3, 6-2) en moins
d’une heure du Lyonnais, 43e mondial, mais assurément dans un très
mauvais jour, même si Wong, quant à lui, a probablement joué jeudi
le meilleur match de sa vie. C’est donc lui qui affrontera Ugo
Humbert, qui devait pourtant s’attendre à retrouver son
compatriote.
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