Richard Virenque se lâche sur Pauline Ferrand-Prévot !

L’exploit réalisé par Pauline
Ferrand-Prévot sur le Tour de France féminin ne laisse pas Richard
Virenque indifférent.
Pauline Ferrand-Prévot n’avait pas attendu de gagner le Tour de France
féminin, dimanche, pour devenir une grande championne. Mais sa
victoire dans cette édition 2025 de la Grande Boucle la fait encore
basculer dans une autre dimension. Si le public est conquis, ce que
confirment les audiences historiques réalisées par France
Télévisions lors de la dernière étape, les grandes figures du
cyclisme sont également tombées sous le charme de la Rémoise (33
ans).
« Je suis l’évolution de Pauline depuis longtemps,
c’est une personne d’exception. Elle réussit tout ce qu’elle
entreprend, commente Richard Virenque dans les colonnes de
L’Equipe. Pour moi, elle rentre dans un cercle très fermé de
championnes en marchant sur les traces de Jeannie Longo. On ne doit
d’ailleurs pas l’oublier, elle a été le porte-drapeau du cyclisme
féminin pendant beaucoup d’années puis le soufflé est retombé du
côté organisationnel. »
« Et là , Pauline arrive dans ce nouvel élan pour
reprendre le flambeau de très belle manière, avec sa personnalité
solaire, poursuit le septuple vainqueur du maillot à pois.
Elle a un grand sourire, a l’air très accessible, sensible.
Elle répond à une attente des Français qui était énorme. Qu’elle
gagne à Roubaix en venant du VTT, c’était presque normal, mais lÃ
elle s’est imposée sur une course par étapes pour mettre tout le
monde d’accord. Le Pogacar féminin, c’est Pauline ! »
Pauline Ferrand-Prévot comparée à Tadej Pogacar
Pour lui, la domination de « PFP » sur le cyclisme
féminin « risque de durer encore quelques
années », car « elle a la tête sur les
épaules ». Cette comparaison avec Tadej Pogacar, qui
vient de remporter son quatrième Tour, est aussi faite par Thomas
Voeckler. « Les Français attendaient cette victoire, que
ce soit chez les hommes ou les femmes parce que maintenant c’est
pareil, il n’y a pas un Tour de France plus grand que
l’autre », observe le quatrième de l’épreuve en 2011.
« Ce qu’elle a fait, ce n’est pas juste du sport, ça
fait partie du patrimoine français, ça dépasse le cadre du vélo.
Elle transforme tout ce qu’elle touche en or, ce qui n’est pas
courant en France ni même dans le monde entier. C’est notre ‘Pogi’
à nous, elle arrive à gagner une classique pavée puis en haute
montagne », s’enflamme l’entraîneur de l’équipe de France
sur route. Des mots forts qui confirment que Pauline Ferrand-Prévot
est désormais bien plus qu’une sportive.
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