Ferrand-Prévot “absolument capable de tout”

Dimanche après avoir passé la ligne d’arrivée de la dernière
étape du Tour de France, en vainqueur pour le deuxième jour de
suite, mais avec cette fois sur le dos ce maillot jaune dont elle
rêvait depuis toute petite, Pauline Ferrand-Prévot a pris de longue
secondes, allongée au sol en larmes, pour récupérer du terrible
effort qu’elle venait de fourni pour réussir de nouveau à laisser
sur place puis à distance ses principales rivales.

Mais aussi pour réaliser le nouvel exploit qu’elle venait
d’accomplir, alors qu’elle avait Tour gagné sauf gros coup de
pompe, pépin physique ou accident. Et n’avait donc pas forcément
besoin d’en remettre une couche avec ce nouveau coup d’éclat venu
encore augmenter sa cote d’amour auprès de tous les Français.
« PFP » s’est ensuite relevée et s’est jetée dans les
bras de ses parents Dany et Sylviane, pour un câlin interminable.
Et un échange tout en émotions entre deux pleurs de la championne
olympique des JO de Paris 2024 en VTT.
« Merci beaucoup de m’avoir suivie pendant toutes ces
années »
-Ca a payé chérie, ça a payé »
– Merci pour tout »
– C’est toi merci, nous, on n’a rien fait, t’es une sale môme
(rires)
– J’avais trop mal aux jambes. Je me suis dit que si je voulais
gagner, il fallait que je souffre »

Sylviane (la maman) :
« Elle est capable d’absolument
tout »

Encore présents dans les derniers kilomètres pour contribuer au
ravitaillement de leur championne de fille, les parents de la
Marnaise revenue à la route pour remporter le Tour de France dans
les trois ans et qui y est parvenue dès sa première année ont
rappelé ensuite au micro de France Télévision qu’ils étaient les
premiers supporters de leur championne de fille, dont ils sont
fous. Ils n’ont d’ailleurs jamais douté de la capacité de leur
« Popo » de grimper sur la plus haute marche de la Grande
Boucle dès sa première participation.

« Elle nous a demandés d’être là pour passer les bidons,
alors que nous, on est là uniquement pour être présents et qu’elle
sache qu’on la soutient. Mais lorsqu’elle nous a demandé :
« les parents, est-ce que vous voulez bien me passer le
dernier bidon », c’est avec fierté qu’on le fait, oui. C’est
un grand bonheur. Quand elle nous dit merci comme elle vient de le
faire à l’instant, non, merci à elle pour tout ce qu’elle nous
procure depuis tant d’années. Elle nous étonnera toujours, mais on
sait qu’elle est capable de tout, d’absolument tout. C’est un truc
de fou ! »