les Bleues à la peine

Trop rapide, trop forte, Katie Ledecky a remporté son 22e titre
mondial sur le 1 500m nage libre ce mardi (15’26 »44). Sur les
bases du record du monde jusqu’aux 200 derniers mètres,
l’Américaine a devancé l’Italienne Simona Quadarella – elle a battu
le record d’Europe – et l’Australienne Lani Pallister. Ledecky a
finalement échoué à six secondes de son record du monde établi en
2018 à Indianapolis (15’20 »48).

L’Américaine marque une nouvelle fois l’histoire de son sport.
Dans cette course au suspense tué dès le début, la Française
Anastasiia Kirpichnikova n’a pas eu les armes pour rivaliser. La
nageuse française a pris la 5e place (15’57″40) d’une course
ultra-rapide.

Déçue au micro de France Télévisions, la Française sait
que l’année après les JO reste particulière. « Je ne suis pas
contente, mais j’ai donné tout ce que je peux et je ne peux pas
nager plus vite. Je ne suis pas dans ma meilleure forme, c’était un
peu compliqué. L’année prochaine, on va changer des choses, je suis
un peu stressée, c’est un peu difficile dans l’eau mais c’est une
année après les JO, c’est particulier. » Elle réalise tout de
même son deuxième meilleur chrono de la saison.

Moluh et Mahieu battues sur le 100m dos

Dans la deuxième finale de ce mardi chez les Bleues, la finale
du 100m dos était attendue avec la présence de Pauline Mahieu et
Mary-Ambre Moluh. La première a pris la 6e place (59″48), tandis
que la plus jeune – 19 ans pour Moluh – s’est contentée de la
dernière place.

« J’ai pris du plaisir, j’ai essayé. Je pensais nager en
58″. C’est pas pour cette fois, mais j’ai fait ce que j’ai pu. Je
suis 6e mondiale et c’est déjà pas si mal », a confié Mahieu.
Dernière de la course, Moluh a gardé le sourire : « je suis
dernière, mais 8e mondiale ». Le 100m dos a été remporté par
McKeown devant Smith et Berkoff.