Grenoble a eu gain de cause

Suspendu un match ferme le mois
dernier suite aux incidents survenus sur la pelouse du stade des
Alpes lors du barrage d’accession face à Perpignan, Grenoble, qui
avait fait appel, a finalement vu sa sanction transformée se
vendredi en match avec sursis. Le FCG pourra donc recevoir Aurillac
sur sa pelouse lors de la 2e journée de Pro D2 début
septembre.
Le 5 septembre prochain, Grenoble recevra Aurillac sur sa
pelouse du stade des Alpes dans le cadre de la 2e journée de Pro
D2. Initialement, cette première rencontre à domicile de la saison,
le FCG aurait pourtant dû la disputer loin de son antre. La faute
aux incidents survenus le 14 juin prochain au stade des Alpes lors
du barrage d’accession entre les Grenoblois et Perpignan, remporté
par les Catalans (13-11).
A l’issue de la rencontre, les supporters de l’USAP, venus en
nombre dans l’Isère ce jour-là pour soutenir les San et Or, avaient
envahi la pelouse, au même titre dans la foulée que des supporters
adverses. La présence des deux camps sur le terrain avait donné
lieu à des affrontements. Et c’est précisément pour ces
affrontements survenus à l’issue de ce barrage d’accession une
nouvelle fois fatal au FCG que le club grenoblois avait écopé d’une
lourde sanction.
Plus lourde de surcroît que celle dont avait écopé Perpignan,
uniquement sanctionné d’un match de suspension de terrain de
sursis, quand Grenoble, contraint par ailleurs comme son vainqueur
ce jour-là de s’acquitter d’une amende de 25 000 euros, avait écopé
d’un match de suspension de terrain, non pas avec sursis mais
ferme.
Grenoble garde son amende,
elle a même été gonflée !
Ce qui aurait dû obliger les Isérois à disputer leur premier
match de la saison prochaine à domicile, face à Aurillac le 5
septembre prochain, ailleurs qu’au stade des Alpes. Le FCG s’était
d’ailleurs lancé à la recherche d’une autre enceinte pouvant
l’accueillir pour affronter les Aurillacois. Le stade Pompidou de
Valence tenait la corde jusqu’à ce que la requête de Grenoble, qui
avait fait appel de la décision, n’aboutisse.
Ce vendredi, la suspension ferme de terrain s’est donc muée en
suspension avec sursis, comme celle infligée à Perpignan. Le FCG
n’aura donc pas à trouver un autre stade pour héberger son premier
match à domicile du prochain exercice. En revanche, il devra bien
payer une amende. Elle a même été revue à la hausse, et s’élève
désormais à 35 000 euros.
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