22 July 2025 12:34

Loïs Boisson, la mauvaise nouvelle

Une nouvelle fois impériale sur
la terre battue du tournoi de Hambourg, Loïs Boisson s’apprête à
retrouver une surface qui lui réussit bien moins.

Loïs Boisson n’a pas mis longtemps à confirmer les immenses
promesses affichées à Roland-Garros au printemps dernier. Pour son
premier tournoi sur le circuit principal, la jeune Française a en
effet été au bout, décrochant sa première victoire en carrière dès
sa troisième apparition sur le grand circuit.

Décidément à son aise sur terre battue, la native de Dijon
s’apprête désormais à traverser l’Atlantique pour lancer sa saison
sur dur. Une surface où celle qui pointe désormais à la
44e place mondiale a bien moins de certitudes. Et pour
cause, alors qu’elle affiche déjà pas moins de 148 matches disputés
sur l’ocre, elle n’en compte que 69 sur dur.

Et ses résultats sont à l’avenant avec seulement 47% de
victoires sur dur contre 72% sur terre battue. Sur dur, elle n’a
d’ailleurs jamais fait mieux qu’un quart de finale, que ce soit au
WTA 125 de Limoges en décembre 2023 ou aux ITF de Grenoble et
Mâcon, en 2024. Trois tournois disputés en salle.

Loïs Boisson en manque de repères

Alors que le dernier Roland-Garros lui a permis de s’offrir le
scalp de deux joueuses du Top 10, Jessica Pegula, troisième joueuse
mondiale, et Mirra Andreeva, sixième au classement WTA, elle ne
compte sur dur qu’une seule et unique victoire sur une joueuse du
Top 200, Tereza Martincova, qui pointait à la 148e place
mondiale. Et encore, ce succès avait été acquis sur abandon.

Et face aux quatre Top 100 qu’elle a affrontées sur dur, Loïs
Boisson n’a d’ailleurs pas remporté le moindre set. Forcément
inquiétant à l’approche du Tournoi de Montréal alors que sa
préparation risque d’être réduite au strict minimum.

Pour autant, Pauline Parmentier, la coach de l’équipe de France
de Billie Jean King Cup se voulait optimiste. « Ce n’est
plus une surface aussi rapide qu’avant, la balle accroche et
rebondit bien. Son coup droit sera toujours efficace et son
physique sera toujours là »
, a-t-elle confié auprès de
L’Equipe, convaincue que le nouveau phénomène du tennis français y
sera « performant ».  

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