La voiture Ineos renverse une spectatrice

La 14e étape du Tour de France a
été marquée par un sérieux incident ce samedi au sommet du col de
Peyresourde.
Ames sensibles s’abstenir. La scène étant d’une violence rare
sur la route du Tour de
France. Ce samedi lors de la 14e étape de
la Grande boucle courue entre Pau et Luchon-Superbagnères, une
spectatrice a été renversée par la voiture d’un directeur d’équipe:
celle du team Ineos Grenadiers en l’occurrence.
Alors que Thymen Arensman aura brillé dans cette étape du jour,
s’imposant devant les cadors Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard
après avoir pris sa chance dans les derniers kilomètres de
l’ascension du Peyresourde, l’équipe britannique a enregistré cet
accroc sévère qui devrait aboutir à une sanction.
Si l’imprudence des spectateurs est à blâmer, le chauffeur
concerné à cet instant n’a pas su maitriser son véhicule, occupé
sans doute à surveiller les motards qui le dépassaient au même
moment sur son flanc gauche. Résultat: un choc suffisamment violent
pour précipiter à terre la victime, heurtée à hauteur de la
hanche.
Une spectatrice fauchée à hauteur de la hanche
Sur les ondes de RMC, le consultant Jérôme Coppel, a ainsi réagi
à chaud. « On espère que cette personne va bien. C’est
toujours très compliqué dans ces cols. Il y a du monde sur les deux
côtés de la route qui n’est pas large. Les directeurs sportifs
doivent remonter et assurer la sécurité en cas de crevaison du
coureur qui est en tête. Ils essaient de remonter et le groupe de
contre ne les laisse pas passer. Il n’y a pas assez de place et
parfois, malheureusement, on voit ce genre d’image… »
Pour l’ancien coureur, reconverti dans les médias depuis
2018, « le chauffeur risque d’être
sanctionné ». Par l’organisation du Tour d’abord. Puis
sur le terrain judiciaire et juridique éventuellement selon l’état
de la spectatrice. « Le Tour est un miracle
perpétuel », conclut Jérôme Coppel, soulignant là la
dangerosité de certains comportements sur le bord de la route de la
Grande boucle.


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