Vauquelin part au clash avec Evenepoel !
La rivalité entre Kévin Vauquelin
et Remco Evenepoel s’est intensifiée lors de la 7e étape du Tour de
France, dans la lutte pour le classement général.
Kévin Vauquelin a une nouvelle fois affiché sa combativité sur
les routes du Tour de France. Vendredi, à l’arrivée de la 7e étape,
jugée au sommet de Mûr-de-Bretagne, le grimpeur d’Arkéa–B&B
Hôtels a pris une solide 7e place, à quelques secondes seulement
des favoris du général. S’il n’a pas pu jouer la victoire, le
Français ne nourrit aucun regret.
Dans cette arrivée explosive, la moindre erreur de placement se
payait cash. « C’est monté pleine balle », a résumé
Vauquelin au micro d’Eurosport. Bien calé dans la roue de Jonas
Vingegaard, il a été pris au piège : « Malheureusement, Ilan
Van Wilder (Soudal Quick-Step) fait une cassure au virage, du coup,
j’étais au sprint dès le pied. »
« Remco n’avait pas envie que je sois là  »
Dès les premiers mètres, le Français a dû puiser dans ses
réserves pour rester dans le coup. Mais c’est surtout le
comportement de Remco Evenepoel qui l’a marqué. « J’ai remarqué
que Remco n’avait pas envie que je sois là . Il avait peur parce
qu’il avait roulé toute la bosse. Pas pour la victoire d’étape,
mais pour faire des écarts au général », a-t-il expliqué,
soulignant une rivalité palpable alors qu’il pointe désormais à la
3e place au général, juste derrière le Belge.
La fin d’étape a été également compliquée par le retour de
Jhonatan Narváez (UAE Emirates-XRG). « Ça ne m’a pas avantagé,
surtout quand Narváez est revenu avant la fin. Je n’ai pas réussi Ã
me replacer », a-t-il regretté. Malgré tout, Vauquelin reste
lucide : « J’avais fait un effort tellement dur au pied que
c’était encore un peu loin. Pas de regrets. C’étaient les plus
forts devant. »
Alors qu’il brille sur ce Tour, l’avenir de Vauquelin alimente
les rumeurs. En fin de contrat en décembre, le Français est annoncé
proche d’Ineos Grenadiers pour 2026. Un dossier complexe pour son
manager Emmanuel Hubert : « Qu’il soit déjà parti, je n’en sais
strictement rien. Mon problème, c’est qu’il me faut quelque chose
en face pour lui proposer quelque chose », a-t-il confié au
Figaro.
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