Tour de France, une grave erreur dénoncée

Le Tour de France 2025 part ce
samedi de Lille. Non sans une certaine appréhension dans le
peloton.
Attention, départ imminent ! Ce samedi démarre la
112e édition du Tour de
France, avec à l’amorce de la course pas moins de 184
concurrents pour 3338,8 km à couvrir. Un défi de taille, comme
chaque année, qui devrait faire la part belle aux punchers selon la
volonté même de l’organisation incarnée par Christian
Prudhomme.
Parmi les candidats à la gloire, plus qu’à la victoire finale,
Mathieu Van der Poel promet de se distinguer, lui le triple lauréat
de Paris-Roubaix. Sur bon nombre d’étapes, la formation Alpecin
qu’il partage avec un certain Jasper Philipsen, sera à surveiller
comme le lait sur le feu à n’en pas douter. « Il est
évident que dans les sprints massifs, on va aller avec Jasper qui a
prouvé sa valeur ces dernières années. Sur les étapes plus punchy,
on aura des cartes à jouer en fonction du ressenti de
chacun », prévient-il.
Lors de sa conférence de presse organisée à l’Opéra de Lille ce
jeudi, Mathieu Van der Poel a largement abordé le sujet de la
sécurité. Une priorité désormais dans l’esprit des coureurs. Alors
que l’intéressé s’attend à une Grande boucle aussi
« passionnante » que
« nerveuse », il admet redouter la chute et
reconnaît la responsabilité des compétiteurs. « C’est
normal parce qu’on lutte tous pour les mêmes positions et il n’y a
pas toujours de la place pour tout le monde »,
nuance-t-il toutefois.
Toujours plus de coureurs sur le Tour de France
A ce sujet, le Néerlandais estime que l’organisation du Tour de
France a eu tort en conviant non pas 22 mais 23 formations.
« Je pense qu’agrandir encore le peloton est une erreur.
La première chose à faire serait de limiter le nombre de
coureurs », juge-t-il alors que l’Union cycliste
internationale (UCI) a donné son feu vert aux grands tours cette
année pour grossir les rangs au départ.
Une mesure d’autant plus paradoxale que l’UCI a par ailleurs
confirmé ce jeudi qu’elle allait mener en fin d’année en Chine
« un test afin de limiter les braquets
maximums ». Cela pour réduire la vitesse des coureurs et
ainsi veiller à leur intégrité physique. Avec plus de vélos sur la
route, Mathieu Van der Poel s’attend à des frictions plus
nombreuses. La dernière étape du Tour qui sera jugée non pas sur
les Champs-Elysées mais à Montmartre, comme aux Jeux de Paris
2024, promet ainsi « d’apporter beaucoup de stress avec un
peloton beaucoup plus important qu’aux JO », selon
lui.
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