Grenoble-Perpignan, les sanctions tombent
Le barrage de promotion/maintien
en Top 14 entre Grenoble et Perpignan a tourné au pugilat le 14
juin dernier. Les sanctions sont tombées ce jeudi.
C’était il y a un peu moins de trois semaines, l’USAP parvenait
à arracher son maintien en Top 14 aux dépens
d’un valeureux FC Grenoble Rugby, au Stade des Alpes. Avec une
victoire acquise de haute lutte et sur le score étriqué de
11-13.
A peine le match terminé toutefois, la fête pour Perpignan a
viré au pugilat. La pelouse a été envahie par des supporters
euphoriques et indisciplinés, si bien que la liesse s’est
transformée rapidement en champ chaotique. Avec son lot de
violences et de dégradations.
Si les autorités sont vite intervenues pour disperser les
fauteurs de trouble et ramener le calme dans l’enceinte iséroise,
le sport une fois encore n’est pas sorti grandi de ces dérapages.
Et les sanctions de tomber inexorablement.
Grenoble privé de son Stade des Alpes
Ce jeudi, la Commission des disciplines et des règlements de la
Ligue nationale de rugby a jugé les deux clubs concernés
responsables, soulignant des « désordres occasionnés par des
joueurs, des dirigeants et/ou le public d’un club ou des clubs en
présence ».
Aussi les Grenoblois écopent-ils d’une amende de 25 000 euros et
d’une suspension de terrain pour un match ferme. Une sentence qui
les obligera à débuter la prochaine saison de Pro D2 à plus de 75
km du Stade des Alpes. Les Perpignanais de leur côté ont hérité du
même jugement mais avec un sursis qui leur permettra bien
d’attaquer le Top 14 2025-2026 à Aimé-Giral.
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