Julian Alaphilippe avec son premier amour !

Privé du Tour de France l’an
dernier, Julian Alaphilippe s’apprête à retrouver une course avec
laquelle il entretient une
vraie » histoire ».
Julian Alaphilippe déborde d’ambitions à l’approche du Tour de
France. Sa belle tenue sur le Tour de Suisse, après un début de
saison compliqué, l’autorise à voir les choses en grand et le
coureur de l’équipe Tudor a déjà une idée précise en tête à deux
jours du grand départ.
« Gagner une étape, c’est le Graal. Ma première cible
c’est la 2e étape, a-t-il confié. Sur le papier, ça
correspond vraiment à nos caractéristiques, avec Marc Hirschi et
moi, donc on se concentre sur cette journée. Je suis même allé
reconnaître le final ce matin. J’aime bien. On sait qu’il y aura
d’autres occasions plus tard, mais c’est bien d’avoir déjà un
objectif clair en tête pour bien lancer le Tour. »
Pour autant, retrouver le Tour de France suffit à son bonheur.
« Je sais que j’ai une histoire avec le Tour, et pas
seulement suite à mes victoires, mais aussi parce qu’il a fallu
affronter plein de situations différentes, a-t-il expliqué Ã
Eurosport. La résilience et le fait de tout donner année après
année avec des défis différents, que ce soit la conquête du maillot
à pois, du maillot jaune, des victoires d’étapes… J’ai vécu
beaucoup d’émotions sur le Tour et ces expériences-là m’ont enrichi
de tellement de souvenirs… Et bien sûr, le public m’a toujours
énormément soutenu et encouragé. C’est pour ça que retourner sur
les routes du Tour, ça représente beaucoup pour
moi. »
« La plus grande course du monde »
Son bilan sur le Tour de France est pour le moins éloquent. En
six participations, le natif de Saint-Amand-Montrond a
effectivement décroché six victoires d’étape, porté le maillot
jaune à 18 reprises, terminé 5e du Tour de France en
2019 après une incroyable épopée ou ramené à Paris le maillot du
meilleur grimpeur ainsi que le titre de super-combatif.
« C’est magnifique, a-t-il soufflé.
Honnêtement, je suis content parce que j’ai surtout le souvenir
d’être au départ de mon premier Tour et d’avoir le rêve d’essayer
un jour de gagner une étape. Et mon objectif à ce moment-là ,
c’était aussi d’essayer de le terminer, d’arriver à Paris pour me
dire : « J’ai fait le Tour de France et j’ai fait le boulot
pour l’équipe. » »
« J’ai beaucoup souffert mais ça donné tellement
d’envie pour les années d’après, a-t-il poursuivi. Et
jamais je n’aurais imaginé réussir ce que j’ai fait après. C’est
une fierté, bien sûr, parce que faire ça sur les routes du Tour, la
plus grande course du monde, avec le public, en tant que Français,
c’est magnifique. Ce sont des émotions qui sont décuplées. C’est
incroyable. »
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