Le handball en deuil, un Barjot s’en est allé

Triste nouvelle pour le handball français. Les
« Barjots » ont perdu l’un des leurs, Denis Lathoud, qui
s’est éteint ce week-end à l’âge de 59 ans. « Denis… parti
cette nuit. Bon trip notre ami ; merci de t’avoir connu, d’avoir
tant partagé, de nous être aimés… Tu nous manques
grave », écrit ce dimanche sur Facebook l’un de ses
anciens compagnon d’aventure, Eric Quintin.

Natif de Lyon, Denis Lathoud a notamment joué à Vénissieux et de
Nîmes, deux clubs avec qui il a remporté deux titres de champions
de France (1992, 1993) et trois Coupes de France (1991, 1992,
1994). Mais c’est évidemment avec les Bleus qu’il a contribué à
écrire les premières grandes pages de l’histoire du handball
français.

Avec les Barjots, donc, l’inoubliable génération de Stéphane
Stoecklin, Philippe Gardent ou encore Jackson Richardson, l’équipe
de France a décroché sa première médaille olympique, en bronze, aux
JO de Barcelone. Denis Lathoud (463 buts en 164 sélections) avait
été élu meilleur arrière gauche de la compétition.

Denis Lathoud et les Barjots, à jamais les premiers

Les Bleus de Daniel Constantini avaient ensuite confirmé en
remportant l’argent au championnat du monde 1993, en Suède, avant
de décrocher le premier titre mondial de l’histoire du sport
collectif français, en 1995, en Islande. Les Tricolores avaient
battu la Croatie en finale (23-19), avec notamment 2 buts de Denis
Lathoud.

Denis Lathoud était devenu entraîneur à la fin de sa carrière de
joueur, en France, puis en Tunisie avec l’Espérance sportive de
Tunis. Ces dernières années, il était en poste du côté de l’US La
Crau (N1), dans le Var.

Denis
Lathoud en 2013, avec Dijon.