Didier Deschamps-Zinedine Zidane, le clash !

Capitaine de l’équipe de France,
Didier Deschamps avait eu des mots très durs contre Zinedine Zidane
après son exclusion face à l’Arabie Saoudite lors de la Coupe du
monde, le 18 juin 1998Â ;
Conclue en apothéose, la Coupe du monde 1998 aurait pu tourner
court pour Zinedine Zidane. Sans le but en or inscrit au bout de la
prolongation par Laurent Blanc en huitième de finale face au
Paraguay, le tournoi du meneur de jeu tricolore aurait pu s’être
arrêté dès le deuxième match face à l’Arabie Saoudite. La faute Ã
son exclusion après un mauvais geste sur Amin.
« Zinédine, c’est impardonnable, avait
d’ailleurs réagi Didier Deschamps sitôt après le match face aux
Saoudiens. On sait que c’est un joueur impulsif mais bon,
il va nous condamner sur deux ou trois matchs, je pense qu’il va
les prendre. Sachant l’importance qu’a Zidane dans notre jeu, c’est
un atout important que l’on perd. »Â
Aimé Jacquet, qui le matin même du match avait demandé à ses
joueurs et notamment à son numéro 10 de maîtriser leurs nerfs, est
tout autant remonté. « Quand on commet un geste
regrettable, on doit s’attendre à le payer cher »,
avait-il lancé.
La colère de Zinedine Zidane
Zinedine Zidane avait très mal vécu ce manque de soutien de son
sélectionneur et de ses coéquipiers. Il n’avait d’ailleurs pas
hésité à leur répondre dans la presse comme l’a
souligné Le Monde. « C’est pire que de la
déception », avait-il ainsi expliqué concernant les
commentaires de son capitaine, coéquipier à la Juventus depuis deux
saisons. « Il peut penser ce qu’il veut »,
avait-il également soufflé au sujet d’Aimé Jacquet avant d’avancer
des explications plutôt bancales.
« Je suis retombé involontairement sur le Saoudien, je
n’ai donc pas commis de faute », avait-il ainsi
affirmé. Vingt ans plus tard, ZZ tiendra un tout autre discours,
plus en phase avec la réalité. « Personne n’est
parfait, sourit le principal intéressé au sujet de ce rouge
incompréhensible. Je ne l’étais pas. Je ne suis pas fier de ce j’ai
pu faire de temps en temps sur un terrain. Ce geste, quand j’écrase
le joueur, je ne suis pas fier. Mais on ne peut pas se changer, ça
fait partie de ma vie », avait-il confié dans le documentaire
de TF1, «98, secrets d’une victoire».
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