18 June 2025 08:52

Jean-Michel Aulas, hommage et émotion

L’ancien président de l’Olympique
Lyonnais a partagé sa grande tristesse après le décès de Bernard
Lacombe, son ancien bras droit à l’OL.

Un monument du football français s’en est allé. A 72 ans,
Bernard Lacombe ancien joueur et dirigeant de l’Olympique Lyonnais,
mais également de Saint-Etienne et Bordeaux, est décédé ce mardi 17
juin, emporté par la maladie. L’OL n’a pas manqué de rendre hommage
à son ancien buteur, « une légende, le plus grand de
tous » et Jean-Michel Aulas, ancien président du club
rhodanien à lui aussi rendu hommage à celui qui a été son
conseiller durant 37 ans.

« Bernard, mon frère. Quelle tristesse ! J’étais avec
toi hier après-midi, entouré d’amis. Je savais, au fond de moi, que
tu allais rejoindre – toi qui es croyant – le paradis. Tu nous as
tant donné : à l’OL, à l’équipe de France, mais aussi à tous ceux
qui ont eu la chance de te connaître »
, a-t-il ainsi
écrit dans un message publié sur Instagram, accompagné d’une photo
montrant les deux hommes côte à côte.

« C’est grâce à Claude Bez, à Bordeaux, que ton retour
à Lyon a pu se faire. Je sais que tu reposes en paix,
a-t-il
ajouté. Car au-delà d’être un immense footballeur, tu étais un
homme profondément bon et drôle : un ami très cher. J’ai tout
appris du football à tes côtés. Et bien plus
encore. »

« Avec lui, Lyon est devenu le plus grand club de
France »

Jean-Michel Aulas a également évoqué le souvenir de son ancien
bras droit dans plusieurs médias. « C’est une terrible
nouvelle mais un soulagement. Il a beaucoup souffert. Quand on fait
le film des 37 ans passés ensemble professionnellement, on a
toujours tendance à penser aux belles histoires. On ne peut pas
nier que c’est toute une vie qui se déroule rapidement. Bernard
faisait partie de ces hommes, ces footballeurs exceptionnels.
C’était un homme exceptionnel,
a-t-il ainsi confié au micro de
RMC. Tous les gens qui l’ont connu savent combien il pouvait
être drôle et pertinent. En ce qui me concerne, c’était devenu mon
frère. C’était plus qu’un ami, c’était devenu un confident avec qui
on partageait tout. J’avais appris à l’aimer au travers de l’homme
et du footballeur. Il m’a tout appris.  On a eu la chance
d’avoir plus de moments heureux que de malheureux. On a passé des
journées et des nuits d’exception. Bernard est quelqu’un d’à part.
»

« Avec lui, Lyon est devenu le plus grand club de
France. C’est Claude Bez (président des Girondins de Bordeaux
de 1978 à 1991) qui m’avait dit : « Si tu veux
réussir, il faut prendre deux Lyonnais avec des personnalités
différentes mais complémentaires »,
a-t-il expliqué dans
les colonnes de L’Equipe. Ça a été Raymond Domenech et surtout
Bernard Lacombe. Il est arrivé tout de suite, en 1988, et on ne
s’est jamais quittés. C’était un garçon aux qualités incroyables,
on formait un duo de tous les instants. C’était un des plus grands
joueurs que la France ait connus, mais aussi un homme bien, qui
voulait faire le bien. »

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