“Une belle tête de nÅ“ud !”, un Bleu se lâche sur Mbappé

Coéquipier de Kylian Mbappé chez
les Bleus, Youssouf Fofana a connu l’attaquant français dès son
plus jeune âge, à l’INF Clairefontaine.
Malgré les nombreuses critiques à son sujet, sur son manque
d’investissement défensif ou son individualisme, Kylian Mbappé est
un joueur à part. Il l’a toujours été. Dès ses premiers pas sur un
terrain de football, son destin était tracé. L’un de ses actuels
coéquipiers en équipe de
France, qui l’a côtoyé à l’INF Clairefontaine, évoque dans le
podcast Kampo les débuts du jeune « Kyks ». Et
d’après lui, « tout le monde savait » déjà qu’il
allait faire carrière.
« Quand je suis à Clairefontaine pour ma première
année, lui c’est sa deuxième année, raconte Youssouf Fofana,
membre de la génération 1999, qui a rejoint le centre fédéral Ã
l’âge de 13 ans. C’est une belle tête de nœud, c’est un loubard
celui-là ! (rires) Il n’était pas facile. Mais tout le monde
savait. C’était fou, il était en avance. Quand tu es Ã
Clairefontaine, tout le monde pense à être pro dans un premier
temps. Avec lui, tout le monde savait qu’il allait être
pro. »
Kylian Mbappé, « c’était un loubard ! »
« Il n’y avait pas de doute. Tout le bâtiment le
savait, moi inclus, poursuit le milieu de terrain
international tricolore, passé par Strasbourg et Monaco avant de
débarquer à l’AC Milan, en 2024. Ce qui m’a marqué, c’est le
Kylian du quotidien et celui qu’on voyait en match. C’étaient deux
Kylian différents. » En dehors du rectangle vert,
l’ancien prodige de Bondy était très joueur et provocateur. Mais
dès qu’il chaussait ses crampons, il devenait tueur.
« Au quotidien, Kylian, c’était le mec qui te mettait
un taquet derrière la tête et qui courait. Il rigolait, tout le
temps blagueur, pas sérieux et tout, se remémore le
Rossonero, qui était remplaçant chez les Bleus lors de la finale de
la Coupe du monde 2022 perdue aux tirs au but contre l’Argentine.
Mais en match, c’était impressionnant, c’était l’un des plus
sérieux. Il savait très bien que quand il mettait les crampons,
c’était le travail. »
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