À 14 ans, il meurt en quelques jours d’une infection, ces signes faciles à négliger auraient pu l’alerter

Son état de santé s’est rapidement dégradé. Aux États-Unis, William Hand, 14 ans, a contracté une maladie méningococcique. La méningite est une inflammation des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Cet adolescent sportif s’est réveillé un matin en se sentant mal. En quelques heures, la bactérie a submergé son système immunitaire, raconte le Daily Mail.

Quelques jours plus tard, le jeune homme est décédé. Dévasté, son père a partagé une photo de William, en tenue de sport, lui rendant un hommage bouleversant : “C’est ainsi que je choisirai toujours de me souvenir de Will. Cheveux au vent, grand sourire et en tenue de sport. À bientôt, fiston”.

Des premiers symptômes pouvant être confondus

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rappelle que la méningite se manifeste par de la fièvre, une raideur de la nuque, une confusion ou une altération de l’état mental, des céphalées, une photosensibilité, des nausées et des vomissements. “Parmi les symptômes moins fréquents, on observe des convulsions, le coma et des défaillances neurologiques, telles que la faiblesse des membres“, complète l’OMS.

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Chez les nourrissons, la maladie peut se manifester par un comportement inhabituel, une irritabilité, des gémissements continus, des difficultés à s’alimenter et un bombement de la fontanelle. Les symptômes peuvent être confondus avec ceux d’une autre maladie ce qui peut retarder le diagnostic. Une fois la maladie identifiée, il est impératif de donner rapidement un traitement antibiotique.

Une recrudescence des cas

“Les symptômes de la méningite peuvent différer en fonction de la cause, de la vitesse à laquelle la maladie progresse, de sa durée, de l’atteinte cérébrale et d’autres complications graves comme la septicémie. (…) D’autres symptômes peuvent être observés, tels que mains et pieds froids, respiration rapide et hypotension artérielle. Une éruption cutanée caractéristique, qui ne s’efface pas à la pression, peut apparaître en cas de septicémie à méningocoque“, met en garde l’OMS. En effet, les bactéries responsables d’une méningite peuvent infecter le sang ce qui peut causer un état septique.

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En France, une recrudescence des cas de méningite invasives à méningocoque a été observée au cours de la saison 2024-2025. Comme le rappelle l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, 615 cas d’IIM ont été déclarés dans le pays pour l’ensemble de l’année 2024. De plus, 50 décès ont été comptabilisés entre les mois de juillet 2024 et janvier 2025.