Pourquoi il faut absolument (re)voir « Batman Begins », 20 ans après sa sortie

Si en quelques décennies d’inégaux et loyaux services, le genre super-héroïque nous a appris une chose, c’est bien que les studios ne doivent jamais céder aux interpellations du public. Car quand les fans apprennent, au début des années 2000, que c’est le Britannique Christopher Nolan qui a été choisi par la Warner pour piloter la prochaine adaptation de Batman sur grand écran, ils ne manquent pas de clamer leur grand scepticisme. Voire leur désarroi.

À l’époque, le génial metteur en scène d’Oppenheimer ou d’Interstellar n’est qu’un modeste réalisateur de thrillers psychologiques (Memento, Insomnia). Brillant, certes, mais très peu familier des blockbusters hors de prix comme les précédentes itérations des aventures du Chevalier noir. De ces dernières, les aficionados du genre n’ont nourri que de l’amertume, depuis que les très moyens Batman Forever (1995) et Batman et Robin (1997) sont venus entamer la relation de confiance qui unissait le studio et son audience.

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L’annonce du casting – où l’on retrouve les excellents Christian Bale (Le Prestige), Michael Caine (Alfie), Gary Oldman (Dracula) ou encore Liam Neeson (La Liste de Schindler) – ranimera un peu la flamme, avant de rallumer un amour fou et inconditionnel, à la sortie du très réussi Batman Begins en juin 2005. Vingt ans et une trilogie identifiée comme l’une de […] Lire la suite