Canal+, la grosse polémique après une fake news

Le Grand Prix de F1 de Montréal a
donné lieu à une fausse information concernant McLaren et Donald
Trump, livrée par Julien Fébreau.
McLaren a vécu un week-end des plus compliqués à Montréal. Après
une séance de qualifications déjà décevante, la course a tourné au
cauchemar. Incapables de se mêler à la lutte pour la victoire, les
deux monoplaces d’Oscar Piastri et Lando Norris se sont accrochés
dans les derniers tours. Si l’Australien a pu rallier l’arrivée,
limitant les dégâts en terminant au pied du podium, son coéquipier
a dû abandonner.
Mais une autre affaire a secoué l’écurie britannique: Canal+ a
en effet annoncé au début du week-end que Donald Trump prendrait le
volant de l’une de ses Formule 1 la semaine prochaine à Austin. Une
information rapidement réfutée par McLaren, qui enjoignait la
chaîne cryptée à démentir à son tour. Ce fut fait, dimanche, peu
avant le début de la course.
« Un mot avant que ce tour de formation ne se termine sur ce
que l’on vous a dit hier, a commencé Julien Fébreau. Ce n’était pas
une bonne information hier concernant un éventuel test du président
américain. Vous savez que sur Canal+, on essaie toujours de vous
apporter les meilleures infos possibles. Il était important de vous
présenter des excuses parce qu’encore une fois, on essaie de vous
fournir un travail journalistique le plus précis possible sur nos
antennes. »
Julien Fébreau s’excuse
Après avoir présenté ses « excuses » à McLaren, le
présentateur vedette de la chaîne cryptée a fait de même auprès de
ses téléspectateurs. « Jamais, il n’a été dans l’intention
de l’écurie McLaren d’offrir un éventuel test en Formule 1 au
président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump. Donc, encore une
fois désolé pour cette information qui n’en était pas une. Le
démenti formel est le bon cette fois-ci », a-t-il
insisté.
L’an dernier, Donald Trump avait fait une apparition très
remarquée au Grand Prix de Miami, notamment dans le garage McLaren
en compagnie du PDG de l’équipe Zak Brown, et du président de la
FIA Mohammed Ben Sulayem. Une visite qui avait provoqué un certain
émoi.
« McLaren est une organisation apolitique, mais nous
reconnaissons et respectons la fonction de président des
États-Unis, avait expliqué McLaren dans un communiqué.
C’est pourquoi, lorsque la demande de visite de notre garage le
jour de la course nous a été faite, nous avons accepté, aux côtés
du président de la FIA et des PDG de Liberty Media et de Formula 1.
Nous avons été honorés que McLaren Racing ait été choisie pour
représenter la F1, ce qui nous a donné l’occasion de montrer
l’ingénierie de classe mondiale que nous apportons au sport
automobile. »
Comments 0