Julia Simon, le coup dur

Ce n’est pas une saison comme les autres qui s’ouvrira le 29
novembre prochain à Ostersund, en Suède. Outre la Coupe du monde,
ce ne sont pas des Championnats du monde qui s’annoncent pour les
biathlètes mais des Jeux Olympiques. Ceux
de Milan-Cortina programmés du 8 au 21 février 2026.

Pour préparer une telle saison, rien évidemment n’est laissé au
hasard et chaque semaine compte. D’ores et déjà. Or pour Julia
Simon, la phase de préparation n’est clairement pas optimale. Ce
lundi en effet, l’intéressée a révélé souffrir d’une entorse de la
cheville droite -une blessure subie il y a trois semaines à
peine.

« Le mot d’ordre de ces dernières semaines: adaptation ! Une
entorse de cheville survenue fin mai chamboule mon programme
initial mais tout va bien dans le Beaufortain », positive
celle qui compte à son palmarès quatre titres de championne du
monde en individuel. Photo d’elle avec sa botte de marche
orthopédique à l’appui.

Les places olympiques sont chères

Le timing n’est franchement pas idéal alors que les Bleues sont
attendues à Prémanon, dans le Jura, pour un stage de préparation
organisé par la fédération entre les 23 et 29 juin. Pour rappel,
cinq biathlètes tricolores préparent la Coupe du monde – et a
fortiori les JO – sous la houlette de Cyril Burdet au sein du
groupe A fédéral: Justine Braisaz-Bouchet, Lou Jeanmonnot, Océane
Michelon, Jeanne Richard et Julia Simon.

Dans le groupe B figurent Sophie Chauveau et Gilonne Guigonnat,
mais aussi Paula Botet, Camille Bened, Anaëlle Bondoux, Célia
Henaff, Voldiya Galmace-Paulin et Amandine Mengin. Autant de
talents qui peuvent prétendre à l’élite également même si les
places olympiques seront chères. Seuls 12 biathlètes français –
hommes et femmes confondus – étant éligibles aux Jeux.