Il a dit non à Didier Deschamps !

Alors qu’il était entraîneur de
l’Olympique de Marseille, Didier Deschamps n’était pas parvenu Ã
convaincre Benoît Tremoulinas de le rejoindre chez les Ciel et
Blanc.
Malgré la rivalité qui existe depuis plusieurs décennies entre
l’Olympique de Marseille et les Girondins de Bordeaux, de nombreux
joueurs n’ont pas hésité à quitter le club au Scapulaire pour
rejoindre les Ciel et Blanc. Et pas des moindres puisque Jean
Tigana et Alain Giresse, deux des plus beaux symboles des
Girondins, ont franchi le pas à la fin des années 80.
Plus récemment, Souleymane Diawara, tout juste sacré champion de
France avec Bordeaux les imita en 2009. Coéquipier de l’ancien
Sochalien, Benoit Trémoulinas aurait d’ailleurs pu accompagner
l’international sénégalais. Mais malgré la cour de Didier
Deschamps, alors sur le banc de l’OM, le Bordelais de naissance n’a
pas hésité à repousser les avances du club olympien.
« On commence à se poser un peu de questions, on se
demande si c’est une fin de cycle. On me propose Marseille. Il y
avait eu Didier Deschamps et José Anigo qui m’avaient appelé pour
signer à l’OM. Moi, je n’étais pas très chaud, je voulais
rester à Bordeaux. Et je suis malgré tout un supporter des
Girondins, et on sait qu’il y a une petite rivalité avec
Marseille », a-t-il ainsi raconté à Colinterview.
La rivalité entre l’OM et Bordeaux a pesé
« J’avais encore envie de rester au club. Gourcuff
était parti, Souley est parti aussi, mais il y avait encore une
base qui était là . Oui, il y a eu quelques idées de départ, mais
pas plus que ça », a-t-il poursuivi, ajoutant :
« J’étais numéro 1, mais il y avait la rivalité avec l’OM.
C’est un très grand club avec un public de fou. Il y a beaucoup de
joueurs qui rêvent de jouer à l’OM, le stade est plein, il y a une
ambiance de fou… C’est un très grand club, mais j’avais plus envie
de partir à l’étranger. »Â
Arrivé dès l’âge de 7 ans chez les Girondins, Benoit Trémoulinas
quitta finalement Bordeaux en 2013, quatre ans après l’approche de
l’OM, pour s’exiler en Ukraine, au Dynamo Kiev, où il ne resta
qu’un an avant de revenir à Saint-Etienne.
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