la réponse de Los Angeles à la parade militaire de Trump

Planté devant le tribunal de Los Angeles, il a coincé ses pouces dans les lanières de son gilet pare-balles. « Pour l’instant, ça a été pacifique, dit-il à propos des manifestations. Je n’ai rien contre, chacun a sa liberté d’expression, ça les regarde, du moment que ça ne nous fait pas de mal, à nous, parce qu’on nous a demandé d’être ici. »
Aux pieds de ce membre de la garde nationale, il y a des bouquets de fleurs. Certains prennent des selfies avec lui et ses camarades, d’autres les insultent, d’autres encore ont écrit sur des panneaux : « Avoir juste obéi aux ordres ne vous sauvera pas ».
En ce samedi 14 juin, à 3 700 kilomètres d’ici, Donald Trump s’apprête, pour les 250 ans de l’armée et ses 79 ans, à savourer la parade militaire dont il rêve depuis des années. En réaction, plus de 2 000 manifestations « No Kings » ont lieu dans le pays. Mais à Los Angeles, c’est le huitième jour de mobilisation.
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Dans le centre-ville, la marée humaine s’étend à perte de vue, et des dizaines de milliers de gens convergent vers la mairie. Les gardes nationaux sont au cœur d’un bras de fer entre Donald Trump et la Californie. Le 6 juin, des arrestations menées par l’agence de l’immigration et des douanes (ICE), qui traque les sans-papiers, ont mené à une mobilisation qui a enflé les jours suivants. Le 8 juin, Donald Trump a mobilisé la garde nationale, contre la volonté d […] Lire la suite
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