Haro sur le short

On peut à juste titre le regretter mais le constat est sans appel : peu, très peu de monde, voire personne, n’a l’allure de John Kennedy Jr., dit John John, en short à Hyannis Port. Sans doute car le fils de JFK et de Jackie sut toujours modeler, en bon Kennedy, un corps d’athlète.

Sans doute car ses deux parents lui donnèrent les gènes d’une icône. Sans doute aussi car les clichés immortalisant ce héros trop tôt disparu disent aussi bien l’American dream version côte Est chic que le bon moment et le bon lieu pour oser le mollet nu : c’est-à-dire l’été, en bord d’océan.

À LIRE AUSSI Cruise 2026 : L’Urbi et Orbi de Dior à Rome Las ! L’usage s’en est répandu sur les pavés – sous lesquels en lieu de plage on trouve le gadin stylistique. Le fashion faux pas se joue dans des longueurs incertaines, des fourches trop basses ou trop serrées, dans des modèles coupant la jambe et sciant la silhouette – souvent avachie sur une paire de sandales.

On est loin de Hyannis Port, tout aussi éloigné de l’élégance british des militaires dont le short long fut l’uniforme sous les tropiques des Bermudes – qui donnèrent son nom au bermuda. La bonne résolution ? Ne pas l’oser à plus de 50 mètres de l’eau – lac ou mer, ne soyons pas sectaires – et l’éviter totalement quand on aborde la trentaine. L’élégance est aussi dans le renoncement.