La der de Romain Bardet

Après plus d’une décennie passée
dans le peloton professionnel, le grimpeur français Romain Bardet
prendra sa retraite à l’issue du Critérium du Dauphiné qui débute
ce dimanche.
Il y a des noms qui marquent une génération. Celui de Romain
Bardet (Team DSM-firmenich PostNL) en fait partie. Cycliste
attachant, baroudeur mais surtout très bon grimpeur, le Français
âgé de 34 ans tirera un trait sur plus d’une décennie passée dans
le peloton professionnel à l’issue du Critérium du Dauphiné, dont
le départ de la première étape sera donné, ce dimanche, entre
Domérat et Montluçon.
Originaire de Brioude, Romain Bardet continue de s’y rendre afin
de rencontrer les enfants de la région mais assure que son mode de
vie actuel ne correspond plus à ses aspirations dans des propos
relayés par L’Equipe : « Je ne peux pas continuer Ã
avoir cette hygiène de vie, tous ces sacrifices, pour simplement
espérer pouvoir faire deux ou trois coups dans l’année. Les fois où
on part sur des périodes de trois semaines en haut d’un volcan, une
course d’une semaine derrière, puis on repart sur un Grand Tour six
jours après, sont des moments durs à vivre parce que si je comblais
la partie athlète en moi, une autre partie, le père de famille, s’y
perdait un peu ».
Deux podiums sur le Tour de France
Maillot jaune pour la première fois sur le Tour de France l’an
passé après sa victoire sur la première étape, le Tricolore peut
également se targuer d’une carrière remplie de nombreux succès et
notamment ses deux podiums sur le Tour de France (2e en 2016 et 3e
en 2017) mais également la victoire du classement de la montagne en
2019. Capable de coups d’éclat dans les plus belles étapes de
montages sur les Grands Tours, le grimpeur tricolore aura notamment
remporté 5 étapes sur la Grande Boucle mais également signé une
septième place, son meilleur résultat sur le Giro.
Alors pour boucler la boucle d’une carrière riche en émotions
mais également en déceptions, Romain Bardet a choisi de tourner la
page au terme du Dauphiné, sa course de coeur, celle qu’il définit
comme un « état de purété du vélo, avec presque toute la magie
du Tour sans le côté éreintant ».
Comments 0