Comment Novak Djokovic est passé de héros national à ennemi public numéro un en Serbie

Le n° 6 mondial aura ses pensées tournées, ce vendredi 6 juin, vers sa demi-finale contre le n° 1, Jannik Sinner, à Roland-Garros. Mais, dans un coin de la tête de Novak Djokovic, traînera sans nul doute son pays d’origine, la Serbie. Héros national, l’un des plus grands tennismen de l’histoire, il est depuis plusieurs mois honni par une partie du régime, qui lui reproche ses prises de position.
Un revirement d’autant plus étonnant que, jusqu’ici, le sportif pouvait se targuer d’entretenir une bonne relation avec le pouvoir populiste du président Aleksandar Vucic, souligne l’hebdomadaire d’opposition Vreme. Tout a changé depuis le début du mouvement de contestation lancé par la jeunesse serbe, en novembre dernier, après l’effondrement de la gare de Novi Sad.
À LIRE AUSSI Avant Loïs Boisson, ils ont créé d’immenses surprises en grand chelemL’accident meurtrier (seize morts) a engendré depuis une vague de protestation contre la corruption et la classe politique. Et Novak Djokovic a choisi son camp : dans un post sur X, en décembre dernier, il a affiché son soutien à la jeunesse. « En tant que personne croyant en l’énergie des jeunes et en leur désir d’un meilleur avenir, je pense qu’il est important d’entendre leur voix. Les jeunes instruits représentent la plus grande force de la Serbie. On a tous besoin de la compréhension mutuelle et du respect. Je suis avec vous. »
« Une grande défaite pour la société serbe »
En janvier 2025, son soutien s’est même affiché l […] Lire la suite
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