20 December 2025 17:47

GP de Monaco, le verdict tombe

L’idée était louable mais la réalisation a laissé à désirer. Alors que l’édition 2024 du Grand Prix de Monaco avait vu l’essentiel des pilotes boucler la distance de la course sur un seul train de pneus, la FIA et les dirigeants de la Formule 1 avaient décidé d’épicer le rendez-vous en Principauté.

Pour cela, le règlement sportif avait été amendé afin d’imposer aux pilotes de faire deux passages par les stands. Mais, ce dimanche, le bilan n’a pas été positif dans la bouche de nombreux observateurs à l’issue d’une course qui a vu seulement cinq pilotes terminer dans le même tour et Kimi Antonelli terminer dernier à trois tours du vainqueur Lando Norris. Mais s’il y a une personne qui voit du positif dans tout ce qui a pu arriver dans les rues de Monaco le week-end dernier, c’est bien Stefano Domenicali.

En effet, le PDG de la F1 a assuré auprès de la chaîne britannique Sky Sports que « l’événement de Monaco a été incroyable » et pas pour des raisons intrinsèquement sportives. « On n’avait jamais eu autant de monde, autant de bateaux, autant d’attention, a lancé l’ancien patron de l’écurie Ferrari. Cela montre que l’événement en lui-même correspond à ce que la Formule 1 recherche, et c’est vraiment formidable. »

Domenicali : « Ce qui est positif, c’est qu’on en parle »

Conscient que la taille des monoplaces est problématique pour proposer une course attractive d’un point de vue de la compétition dans les rues étroites de la Principauté, Stefano Domenicali a affirmé que « l’idée était de susciter de l’attention autour de cela ». Le dirigeant italien a également mis l’accent sur l’incertitude liée à la stratégie que les écuries pourraient déployer avec la contrainte de passer deux fois par la ligne des stands. « Il y avait énormément de discussions, personne ne comprenait vraiment ce qui allait se passer, a-t-il conclu. Et je pense que c’était justement l’effet recherché, et l’attention était bel et bien là. Et bien sûr, les équipes ont adapté leur stratégie en fonction. Ce qui est positif, c’est qu’on en parle, et c’est exactement ce qu’on voulait. »

Il reste que le Grand Prix de Monaco a une nouvelle fois proposé une procession longue de 78 tours, avec Charles Leclerc et Oscar Piastri qui n’ont jamais été en position d’inquiéter pour la victoire un Lando Norris parti depuis la pole position. Ce qui pourrait relancer les discussions autour d’une évolution du tracé monégasque quand la récente prolongation de son contrat jusqu’en 2031 ferme la porte à son retrait du calendrier. Une idée qui a été dans la bouche de certains, dont George Russell.

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