19 June 2025 05:31

Une Américaine artificiellement maintenue en vie à cause d’une loi anti-avortement

Aux États-Unis, dans l’État de Géorgie, le cas d’Adriana Smith bouleverse l’opinion publique. Cette Américaine, enceinte de plusieurs semaines, a été déclarée en état de mort cérébrale à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Selon le protocole habituel, la famille d’Adriana aurait dû pouvoir choisir d’interrompre ou non les soins qui la gardent en vie artificiellement.

Pourtant, elle est maintenue en vie à l’hôpital depuis février, non pas dans l’espoir d’un miracle, mais parce qu’une loi anti-avortement interdit toute interruption de grossesse, même dans une situation aussi extrême.

Avec une date d’accouchement prévue dans trois mois, Adriana Smith, déjà mère d’un garçon de 5 ans, est victime d’une loi anti-avortement et devra donner naissance à son enfant par césarienne. La loi « battement de cœur » de l’État de Géorgie est l’une des lois les plus restrictives du pays en matière d’avortement. En effet, aucun arrêt de grossesse n’est autorisé à partir du moment où un battement de cœur est audible. Des exceptions sont prévues pour les femmes dont le bébé est d’ores et déjà condamné ou dans les cas d’urgence médicale, ainsi que pour les femmes enceintes à la suite d’un viol ou d’un inceste, sous réserve qu’elles soient enceintes de moins de vingt semaines et qu’elles aient déposé une plainte auprès de la police.

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