Toulon-Toulouse, la très grande annonce

Il reste quatre équipes françaises en lice en Champions Cup, au
stade des quarts de finale, et il y aura bien un choc 100%
tricolore entre le Rugby Club Toulonnais et le Stade Toulousain.
Une belle affiche entre deux clubs qui sont actuellement sur le
podium du classement en Top 14.

Avant cette affiche, Rugbyrama est allé interrogé un observateur
neutre. Il s’agit
de l’ancien international Christian Califano, ancien joueur du
Stade Toulousain, mais natif de Toulon. Bien placé, donc, pour
évoquer cette affiche.

« Ce sont deux équipes qui ont marqué cette Coupe
d’Europe, explique « Cali ». La première, le
Stade toulousain, évidemment par rapport à sa campagne et même sans
Antoine Dupont elle reste surprenante et dangereuse. Ce qui est
frappant, c’est l’investissement de cette équipe, tant en
championnat qu’en Coupe d’Europe. Les Toulonnais, eux, je suis très
heureux pour eux. Ils ont construit leur équipe petit à petit, sous
la direction de Pierre Mignoni, après des moments difficiles. Ils
sont aujourd’hui une équipe soudée, prête à se surpasser. Ils ont
une belle envie de déjouer les pronostics. Je pense que ce quart de
finale sera le plus relevé. »

Toulon-Toulouse, « les deux meilleures équipes qui
s’affrontent »

L’entraîneur toulousain Ugo Mola a dit que le vainqueur de cette
confrontation irait loin dans la compétition, ce qui ressemble à un
poncif au stade des quarts de finale. Mais Christian Califano va
même plus loin, en assurant que le vainqueur de Toulon-Toulouse
sera le futur champion d’Europe. C’est une sacrée annonce, quand on
sait que le rescapé de cet affrontement pourrait devoir défier
l’UBB en demi-finale, et peut-être le Leinster en finale.

« À ce stade de la compétition, il semble que ce soit
vraiment deux des meilleures équipes qui s’affrontent, estime
l’ancien pilier international. Le Stade toulousain comme les
Toulonnais ont montré une grande solidité. Les Toulonnais, en
particulier, ont impressionné face aux Saracens, même s’ils ont mis
un peu de temps à se lancer. (…) Quant au Stade toulousain, rien ne
les perturbe. Ils s’adaptent à tout. Donc oui, celui qui gagnera ce
quart de finale ira sûrement au bout. »