Haïti

Extrait du discours du Président Jovenel Moïse





Aujourd’hui c’est un grand moment de réflexion pour nous, beaucoup de défis, de nouveaux défis sont sur notre route, sur la route de l’État, nous sommes à un carrefour qui nous demande de faire des changements. Des changements pacifiques sans casse. Parce que nous avons choisi la démocratie comme méthode pour organiser les rapports entre les institutions et la population.

Ce moment c’est la bataille pour le développement, pour la fin de l’exclusion, l’injustice et la misère, c’est la bataille pour créer un État de droit, un État fort, qui défend les intérêts du peuple.

Pour gagner cette bataille nous avons besoin du courage des ancêtres, nous avons besoin également de nous unir à nouveau sur les problèmes que nous avons aujourd’hui.

Aujourd’hui nous devons faire attention, pour que l’ennemi ne soit pas nous-même, c’est la division que nous créons entre nous, c’est l’intolérance que nous avons entre-nous […] l’ennemi c’est l’exclusion que nous acceptons dans la société […] nous ne devons pas accepter tous ce qui se passe sous nos yeux […]

Haïti est une société comme toutes les autres. Un pays comme tous les autres. nous ne pouvons pas accepter de créer un pays à part. il faut respecter les règles du jeu qui font progresser tous les pays. Nous devons nous unir pour poser les problèmes, les problèmes sont nombreux et graves, ils sont complexes.





Durant mon mandat de 5 ans je vais prendre toutes les dispositions pour lancer les États généraux sectoriels rapidement de façon à ce que les idées puissent être exprimées, sur la meilleurs façons que nous voulons que les choses soient faites dans le pays […]

Les États généraux sectoriels devront permettre de faire ressortir sur des domaines précis ce qui nous unis et qui dépasse le cadre d’un mandat ou d’une législature. Nous devons déterminer les cadres à prendre ou à garder durant les 25 prochaines années dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement, de l’énergie et de la justice, autant de secteurs où seul des politiques pensées sur le long terme et au-delà de toutes partisaneries permettra à Haïti de s’engager sur le voie du développement durable.

J’entends me consacrer à la recherche de cette convergence nationale, nous ne pouvons plus nous permettre la division sur ces sujets essentiels pour le pays.

À mon successeur, je veux mes 5 années achevées, léguer les bases solides d’une démocratie apaisée, des leviers de développement approuvés et des perspectives sur lesquelles toutes les forces vives du pays se sont mise d’accord.

Il est temps de mettre fin à l’éternel recommencement, nous recommençons trop.

Notre drapeau ne peut pas marcher avec la misère ;

Notre drapeau ne peut pas marcher avec la démission ;

Notre drapeau ne peut pas marcher avec la différence ;

Notre drapeau ne peut pas marcher avec l’irresponsabilité ;

Non ce drapeau, il faut que nous le levions plus haut, bien haut.

On ne peut pas être héritier de Dessalines et de Pétion et trouver qu’il est normal que les paysans ne puissent vivre de leur travail sur leur terre. On ne peut pas être héritier de Dessalines et de Pétion et trouver qu’il est normal que nous importions ce que nous avons besoin pour consommer. On ne peut pas être héritier de Dessalines et de Pétion et trouver qu’il est normal d’avoir des enfants dans la rue, des enfants qui qui ne vont pas à l’école, qui ne mange pas.

Non, non il faut que cela change.



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