Haïti

Haïti demande l’assistance de l’ONU dans l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moise





Le Ministère des Affaires étrangères et des Cultes d’Haïti a demandé l’assistance des Nations Unies pour mener une enquête internationale sur l’assassinat du Président Jovenel Moise, a confirmé le Ministre haïtien des Affaires étrangères Claude Joseph ce jeudi Efe.

La demande a été officiellement présentée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, par Joseph, dans une lettre datée du 3 août 2021, bien qu’il n’ait pas été indiqué s’il y avait eu une réponse officielle à la demande.

Selon un communiqué émis par l’ambassade d’Haïti en République dominicaine, l’assistance demandée à l’organisation consistera, d’une part, « en la formation d’une commission d’enquête internationale à l’appui des travaux » menés par les organisations Les Haïtiens chargés des enquêtes.

D’autre part, cela signifiera « la création d’un tribunal spécial pour la poursuite des coupables présumés », comme il a été établi « pour le Liban en 2005, après l’attentat terroriste du 14 février 2005 qui a causé la mort de 22 personnes. », dont le Premier ministre Rafik Hariri, et qui a fait des dizaines de blessés.




« Au nom de la solidarité caribéenne, le Ministère des Affaires étrangères et des Cultes d’Haïti sollicite également le soutien de la Communauté caribéenne (Caricom) à travers une autre lettre adressée au président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, Gaston Browne.

Le Ministère des Affaires étrangères d’Haïti considère que l’assassinat du Président Moise, dont les actes ont également causé des blessures graves à la première dame, Martine Moise, « constitue un crime international en raison de la présomption de la participation de citoyens étrangers à la planification, au financement et à la mise en œuvre de l’attaque.” dit la note.

Selon les enquêtes, l’assassinat a été commis par un commandement de 26 mercenaires qui ont fait irruption dans la résidence présidentielle à l’aube du 7 juillet sans rencontrer de résistance des forces de sécurité qui gardaient la résidence privée du président à Port-au-Prince.




Dans sa dernière conférence de presse, la Police haïtienne a déclaré cette semaine que 44 personnes sont détenues pour cet assassinat, dont 12 policiers, certains pour leur degré de responsabilité et d’autres pour leur implication directe dans l’assassinat de Moise, qui était aux commandes depuis février. 2017.

Parmi les personnes arrêtées figurent également 18 Colombiens, pour la plupart des militaires à la retraite, et six Haïtiens, dont trois ont été nationalisés des États-Unis.

Les autorités ont saisi 45 armes à feu, des centaines de munitions et trois grenades dans le cadre de l’enquête, à laquelle collaborent les autorités colombiennes et américaines.

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